Législatives : les Verts veulent sauver les meubles
Marianne 2007
En vue des législatives, les Verts lancent « l'opération Pinocchio Vert » pour dénoncer le discours écologique du gouvernement. Mais les pensées sont déjà à la reconstruction.
Oublier la lourde défaite de la présidentielle. Et sauver les meubles aux législatives. Les Verts présentent près de 560 candidats au scrutin du 10 juin prochain. Plus de la moitié sont des femmes. Mais l'objectif et de sauver les trois députés sortants Noël Mamère, Yves Cochet et Martine Billard. « Ça va être difficile pour nous, il faut être lucide. Il est peut probable que les députés Verts soient beaucoup plus nombreux qu'aujourd'hui à l'Assemblée », a reconnu Dominique Voynet, ce matin, devant les journalistes.
Mais la dirigeante du parti écologique espère bien que le scrutin législatif sera plus favorable aux Verts que l'élection présidentielle, où elle n'a pu recueillir que 1,57 % des suffrages. Dans ces conditions, Dominique Voynet lance « un appel à ceux qui ont déjà voté Vert une fois » ou « qui se sont sentis coupables de ne pas le faire à la présidentielle. C'est l'heure. On vous attend ».
« Sortir du monde des fourmis »
L'heure de la mobilisation est donc sonnée. Tout comme celui de la critique du gouvernement Fillon et de son « marketing publicitaire ». Les Verts lancent pour cela « l'opération Pinocchio Vert » « pour montrer la différence entre le discours et les actes des élus UMP qui font le contraire », explique Cécile Duflot, secrétaire nationale des Verts. Elle prend pour exemple Alain Juppé, à Bordeaux, ou François Fillon, dans la Sarthe, « qui s'est opposé à la construction du tramway au Mans et a bousillé le bocage dans la Sarthe en faisant détourner le tracé d'une autoroute ».
Mais si l'heure est à la mobilisation, elle est aussi à la reconstruction. Dominique Voynet estime qu'« après les législatives, il y a un gros travail à faire. Il ne faut pas se fermer ». « Nous avons à contribuer à la reconstruction de la gauche », estime pour sa part Noël Mamère. Le député de Gironde est aussi le plus en pointe en matière d'auto-critique. « Nous n'avons que 8 500 militants. Il faut sortir des petites baronnies, du monde des fourmis, pour entrer dans le monde des grands et rendre plus lisible notre doctrine ». Le chantier est ouvert.
Mais la dirigeante du parti écologique espère bien que le scrutin législatif sera plus favorable aux Verts que l'élection présidentielle, où elle n'a pu recueillir que 1,57 % des suffrages. Dans ces conditions, Dominique Voynet lance « un appel à ceux qui ont déjà voté Vert une fois » ou « qui se sont sentis coupables de ne pas le faire à la présidentielle. C'est l'heure. On vous attend ».
« Sortir du monde des fourmis »
L'heure de la mobilisation est donc sonnée. Tout comme celui de la critique du gouvernement Fillon et de son « marketing publicitaire ». Les Verts lancent pour cela « l'opération Pinocchio Vert » « pour montrer la différence entre le discours et les actes des élus UMP qui font le contraire », explique Cécile Duflot, secrétaire nationale des Verts. Elle prend pour exemple Alain Juppé, à Bordeaux, ou François Fillon, dans la Sarthe, « qui s'est opposé à la construction du tramway au Mans et a bousillé le bocage dans la Sarthe en faisant détourner le tracé d'une autoroute ».
Mais si l'heure est à la mobilisation, elle est aussi à la reconstruction. Dominique Voynet estime qu'« après les législatives, il y a un gros travail à faire. Il ne faut pas se fermer ». « Nous avons à contribuer à la reconstruction de la gauche », estime pour sa part Noël Mamère. Le député de Gironde est aussi le plus en pointe en matière d'auto-critique. « Nous n'avons que 8 500 militants. Il faut sortir des petites baronnies, du monde des fourmis, pour entrer dans le monde des grands et rendre plus lisible notre doctrine ». Le chantier est ouvert.
Mardi 29 Mai 2007
François Vignal